Pour sa traditionnelle rubrique TCHÊ à la une, TCHEYA est allé à la rencontre de Tailor le Fauve. Tailor Le Fauve est un atelier d’artisan-tailleur qui excelle dans l’art sartorial. C’est l’initiative de Jean-Philippe, Stephen, Charles-Henri et Sidney, des jeunes extrêmement déterminés et passionnés.
Racontez-nous l’histoire de Tailor le fauve. Comment vous est venu l’idée ? Et comment l’avez-vous mise sur pied ?
Jean-Philippe : Un soir où on parlait de notre passion commune pour l’élégance. L’un d’entre nous, Stephen a émis l’idée d’en faire un business. Ensuite l’envie de promouvoir un savoir-faire s’est vite présentée. Et voilà Tailor, le Fauve est né. Ça été rapide et un peu sommaire au début. Une vielle machine à coudre achetée à Adjamé et une énorme détermination.
Pourquoi « Tailor le fauve » ?
Stephen : Tailor pour Tailleur et le Fauve pour la symbolique de l’élégance, la puissance et la majesté des grands Fauves.
Vous vous qualifiez d’artisan-tailleur, pourquoi ?
Charles-Henri : Artisan-Tailleur parce que nous nous faisons les apôtres d’un art transmis d’une génération à une autre ; un savoir-faire essentiellement manuel. C’est de la sueur et du sang que naissent nos créations. C’est également l’occasion de rendre un vif hommage à nos artisans.
Quels sont les critères de sélection des différentes matières que vous utilisez ?
Sidney : En deux mots, noblesse et qualité.
Qu’est-ce qui vous différencie des autres ?
Jean-Philippe : Notre valeur ajoutée, c’est notre passion et l’amour du beau que nous nous attelons à partager.
Les nouvelles technologies influencent-elles votre créativité ?
Stephen : Absolument, nous pensons le vêtement aujourd’hui avec cette nouvelle réalité. Et c’est pourquoi nous avons fait de la communication sur les réseaux sociaux un cheval de bataille.
Votre maison de couture a maintenant quelques années, quel bilan faites-vous ?
Charles-Henri :Aujourd’hui nous rendons déjà Grâce à Dieu pour le chemin accompli non sans embûches. Et nous sommes plus déterminés que jamais pour les challenges à venir.
Comment vous voyez-vous dans 5 ans ?
Sidney : Sans prétention, être une référence dans l’Afrique francophone.
Qui sont aujourd’hui les clients de Tailor le Fauve ?
Jean-Philippe : Ils ont plusieurs profils. On part de l’étudiant en fin de cycle conscient de l’importance d’une bonne mise, aux hommes politiques ou au manageur de grand groupe féru d’art sartorial.
Que pensez-vous de la mode masculine en Côte d’ivoire ? Croyez-vous qu’elle ait un avenir prometteur ?
Stephen : La mode ici vit un heureux renouveau. Il y’a toute une nouvelle génération qui explose et qui va hisser encore plus haut et beaucoup plus loin le savoir-faire ivoirien.
On vous sait très actif, comment gérez-vous votre quotidien ?
Charles-Henry : C’est beaucoup de planifications, la communication entre les équipes qui est primordiale et la bonne humeur sans quoi tout est moins amusant.
Quels conseils donneriez-vous à un homme qui ne sait pas choisir ses vêtements ?
Sidney : Il faut se faire un peu confiance, rechercher ce qui nous mettrait à l’aise. Il faut également un peu de documentation pour maîtriser les bases du vestiaire masculin. Et au final, je dirais se faire plaisir.
Un mot pour TCHEYA ?
Jean-Philippe : Merci à TCHEYA pour cette opportunité. Merci de mettre notre travail en lumière ; et Merci de célébrer le Genre masculin comme vous le faites.
Un article inspirant!
La jeunesse ivoirienne s’éveille.
Le responsable du service client se nomme SOUA*N*GA pas Souaga.
Merci beaucoup ! Mis à jour