Parler c’est bien, parler ça libère ; mais savoir parler est une qualité qui offre une plus grande liberté. La parole n’est pas qu’un simple mouvement de la langue. Non, la parole a une âme, elle a un esprit. La parole dispose d’une force inimaginable. Pour la dompter, il faut être éloquent parce qu’elle adore être belle. C’est dans cette veine qu’est né le concours Eloquencivoire.
Eloquencivoire, pour la promotion de l’art oratoire
Le samedi 22 septembre 2018, s’est tenu la finale du concours Eloquencivoire. Initié par madame Fatou Kamagate Sakho, ce concours avait pour objectif de récompenser les étudiants les plus éloquents du pays. Ceci dans le but de faire la promotion de l’art oratoire en milieu universitaire.
La maitrise de la parole confère un pouvoir à celui qui parle. Une parole n’est riche que lorsqu’elle est transmise avec émotion, passion, détermination et surtout avec beaucoup de passion et de détermination. Les candidats présents à cette finale avaient tous le secret de la parole.
Des candidats qui savaient dompter la parole
Ils sont venus de dix universités de la Cote d’Ivoire dont UCAO, PIGIER, INPHB, ISTC, AIBS, UFHB, ECG, IUA, Université de MAN et l’Université des Lagunes. Les candidats de chaque université ont démontré leur aptitude à pouvoir manier la parole, à placer les lettres, les mots et les phrases pour pouvoir créer de l’émotion.
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Le public de la grande salle de l’institut français criait de frissons et de joie. Oui, vous pourrez le demander à n’importe qui la première phase de la finale était très captivante. La deuxième l’était encore plus.
Rappelons que cette finale se disputait sur deux phases, l’une était un discours que les candidats devaient prononcer et la seconde était un duel qui opposait les finalistes deux par deux.
C’est l’heure du duel
C’était sans nul doute le point culminant de la finale. Nous pouvons même dire que c’est ce que le public attendait. Le duel se déroulait comme suit : un thème est donné, deux candidats venaient chacun défendre sa position (Pour et Contre). Chacun devait convaincre l’assemblée d’adhérer à sa vision. Tout ceci dans un esprit de fair-play, d’humour, mais aussi de compétition.
Parmi les dix candidats, le jury présidé par Dr Alain Tailly a attribué la palme d’or à Ettien Akassi Marie-Paule, la représente de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). Elle a été brillante dans chacune des étapes. Les prix du second et du troisième sont revenus à :
- Konan Fabien de l’Université des Lagunes dont le discours sur « Les 3 sacrifices » – l’union, la discipline et le travail – nous a ébloui par ses idées, ses citations mais aussi son humour.
- Metchro Harvey de l’Institut universitaire d’Abidjan, qui nous a touché en racontant son histoire dans la première partie ; puis en déstabilisant son adversaire lors des duels.
Vivement la deuxième édition, et que ce concours se pérennise !