Les préjugés sont des jugements portés sur quelqu’un. Ils sont formés à l’avance selon certains critères personnels. Ils orientent en bien ou en mal les dispositions d’esprit à l’égard de cette personne. Ce sont des croyances ou opinions adoptées sans discernement, souvent imposées par le milieu, l’éducation, la société. (source : http://www.equilibre.ca). Les préjugés sont souvent des freins tant à l’apprentissage qu’à la courtoisie. En effet,ils peuvent arriver à modifier notre comportement et aller jusqu’à la discrimination.
Les préjugés sont inévitables
Est-il possible de trouver une personne qui ne s’est jamais fait d’idées en avance sur autrui, un secteur d’activités, un lieu, etc. ? Non ! J’en doute fort. En effet, c’est un héritage qu’on reçoit tous. Dès notre bas âge, notre esprit est bourré de pseudo-vérités tirées de notre culture, de notre milieu, de la société dans laquelle nous nous trouvons.
On a toujours besoin d’identifier ce qui nous entoure. C’est le propre de l’Homme. Notre cerveau se réfère à ce qu’il entend, voit, sens,touche… pour se faire une idée. En fonction de cette idée, il sait comment marcher ou se comporter. C’est pareil avec les préjugés. Ils sont nos repères face à l’inconnu, aux choses qui nous semblent familières en accord avec ce qu’on a une ou plusieurs fois connu ou entendus.
Oui, c’est vrai ! Il n’y a rien de mal à vouloir des repères. Cependant, les préjugés peuvent être mauvais et peuvent entraîner des injustices.
« Il a des dreadlocks, c’est un drogué ! » « Tu ne regardes pas le foot, t’es sûr que tu n’es pasgay ? » « De toute façon, les hommes sont tous les mêmes. »
Notre part de responsabilité
Si on n’est pas toujours responsable de ce que les gens pensent, on est bien responsable de l’image que l’on renvoie. C’est pourquoi, en fonction du milieu dans lequel on est, en fonction de la situation dans laquelle on se trouve ; on se doit de faire attention à lever les incompréhensions et certaines interrogations. Après, il ne faudrait pas s’étonner qu’on vous traite de voleur si vous êtes toujours entrain de raser les murs et d’agir comme si vous aviez quelque chose à vous reprocher.
« Les préjugés reçus servent parfois plus à nous corriger de certains défauts que la raison.»
Simon de Bignicourt
On est aussi responsable du niveau auquel on pousse nos préjugés. Dans cette quête de repères, il faut faire attention à ne pas créer l’injustice. On devrait savoir accorder une marge de doutes ou demander pour avoir confirmation ; plutôt que de nourrir des idées fausses et surtout de les propager.
“Nul n’échappe aux apparences, mais tout le monde n’est pas obligé de s’y tenir.”
C’est vrai que certains diront « on s’en fou, il faut juste être soi-même ». Mais ma foi, ce n’est pas une formule magique miracle pour le bien de la société. Il faudrait que chaque partie se rende compte de sa responsabilité dans cette histoire. Tant il faut ouvrir son esprit, tant il faut apprendre à s’adapter.
Et si on allait au-delà ?
Aller au-delà des préjugés, c’est sortir de sa zone de confort pour aller rencontrer l’inconnu. C’est ouvrir son esprit à l’idée que chaque expérience qui inclue au moins un élément différent soit unique. Il ne s’agit en aucun cas d’être moins prudent. Ce serait bête de se lancer dans la gueule du loup, en pensant « peut-être que c’est juste un chat » parce qu’on parle d’aller au-delà des préjugés.
Aller au-delà des préjugés, c’est partir à la rencontre de quelqu’un comme Kifack Beyrouth, Fashion Editor, Entrepreneur et promoteur du Top 10 de la mode, et découvrir une personne cultivée, accueillante et portée sur le partage ; alors qu’il fait partir d’un milieu soumis à de multiples préjugés.