C’est tous les jours que nous devons veiller au respect de la femme dans notre société et à ses droits ; à ce que la voix des femmes porte partout, et sans discrimination.
L’accès à l’éducation, les discriminations salariales, les violences domestiques, les violences sexuelles, l’égalité d’opportunités professionnelles, les discriminations salariales… tels sont quelques challenges énumérés qu’il faut adresser. Faisons notre part ! Soyons conscients des choses qui ne fonctionnent pas et de là on nous sommes, corrigeons-les.
Au-delà des textes de lois à prendre, au-delà des grandes postures officielles ; encourageons les ambitions de nos épouses et les rêves de nos filles. Éduquons nos garçons à avoir du respect pour le corps de la femme et reconnaître leur intelligence.
Nous aimons nos mères, peut être un plus que les autres femmes. Toutefois, il n’en demeure pas moins qu’elles sont également des Femmes comme nos mères. Le mois de mars est terminé, mais la cause continue.
C’est dans cet élan que TCHEYA a décidé de mettre un peu plus de lumière sur le mouvement solidaire des Nations Unies, #HeForShe.
Pourquoi être He For She ? des He For She répondent
Pour répondre à cette question, TCHEYA a donné la parole à plusieurs hommes ambassadeur de la cause de l’égalité des genres.
Jerry Azilinon – Ambassadeur He For She, Auteur
Être HeForShe pour moi doit être un mode de vie ; la lutte pour l’égalité et le respect des droits des femmes est quelque chose qui nous concerne tous. Il y a une responsabilité individuelle et collective que chacun de nous a face à ce fléau. On s’est longtemps indigné et il est temps d’accompagner cette indignation d’actions ; que ce soit en :
– S’informant et en s’éduquant sur la question ; parce que cela demande un effort de déconstruction quotidien qui est plus que nécessaire ;
– Sensibilisant les personnes autour de soi ; parce que chacun de nous a une influence peu importe l’échelle à laquelle elle se mesure ;
– Refusant de se faire complice des situations, faits, paroles, actes… qui portent atteinte aux droits et à l’intégrité des femmes.
Cependant ne nous méprenons pas ; il n’y a rien d’héroïque à une telle démarche. C’est ce qui devrait être normal. Et surtout gardons-nous dans notre activisme à être paternaliste et renonçons à tous ces privilèges non mérités pour que les cartes soient redistribuées de manières égalitaires.”
Ibrahima Seck – Juriste Fiscaliste
Je ne pouvais plus rester ” sans rien faire ” face aux violences faites aux femmes qui ne cessent d’augmenter au Sénégal ces dernières années. Pour moi, c’était le moment, il y a quatre ans, de m’engager dans la défense des droits des femmes. Il fallait pour moi mener le combat avec les personnes qui le faisaient déjà afin que les femmes victimes de violences physiques, verbales, psychologiques et j’en passe n’aient plus peur de témoigner et qu’elles puissent prendre les devants avant qu’il ne soit trop tard.
Donc, je suis He For She pour défendre les droits des femmes, lutter contre toutes formes de violences, soutenir les campagnes nationales et locales contre la violence faite aux femmes, éduquer les jeunes dans les écoles (comme ce que fait l’association DOYNA, dont je fais partie, au Sénégal depuis 2018), combattre les inégalités auxquelles elles font face, etc.
Je reste donc persuadé que les hommes qui sont He For She peuvent jouer un rôle important de sensibilisation des paires face à la misogynie, la violence, … et aussi apporter leur soutien aux victimes.
Pour terminer, je vais reprendre la phrase d’un auteur, compositeur et interprète Sénégalais du nom de Elzo JAMDONG qui disait dans un entretien « respectons aussi les femmes et donnons-leur la reconnaissance sociale qu’elles méritent ».
Jean Yves Agnissan – Social Media Manager
Je suis le seul garçon d’une famille de 4 et dans ma famille, il n’y a jamais eu de discrimination basée sur le genre. Avec mes sœurs aînées ou ma petite sœur, nos parents nous récompensait au mérite et ne faisaient pas de distinction.
Elles ont eu le droit de choisir leurs études, leurs carrières, d’épouser qui elles voulaient. Et pour moi, il devrait en être de même pour toutes les femmes. Je serais furieux si mes sœurs étaient traitées différemment dans leurs milieux professionnels à cause du fait qu’elles sont des femmes, sachant leur potentiel et parce que selon moi c’est mon rôle de les protéger.
C’est vrai que dans la vie de tous les jours même si on n’est pas acteurs, on bénéficie dans certaines situations de cet avantage vis à vis des femmes ; et c’est à nous de changer cela en le dénonçant et comprenant qu’une femme est autant capable de faire des choses que feraient des hommes. C’est en agissant à petite échelle dans notre cercle que potentiellement cela changera les choses à un niveau plus grand.
Eddy Bago, Activiste – Jeune Conseiller Régional Abidjan
Les raisons pour lesquelles j’ai décidé de devenir HeForShe sont multiples. Il faut dire que la raison principale est que j’ai en majorité des sœurs ; et j’envisage n’avoir que des filles comme enfants du coup, je me dis qu’un monde pareil ne semble pas propice à leur épanouissement et qu’il est impératif de pouvoir participer à son amélioration.
Pour ce faire, quoi de plus dérisoire que HeForShe pour permettre à un jeune juriste féru des droits Humains de pouvoir faire participer à l’amélioration des conditions de vie humaine pour un avenir plus sûr ?
Faisons la différence en tant que TCHÊ ! La lutte continue après mars.