Lorsque l’année tire à sa fin, le mot festif devient une force qui parle quotidiennement à notre esprit. En effet, c’est dans cette période-là qu’ont lieues les célébrations les plus populaires à savoir : la fête de noël et la Saint-Sylvestre (ou réveillon du jour de l’an). C’est ce qui nous pousse à choisir ce thème pour cette deuxième édition spéciale.

La fête de Noël et la Saint-Sylvestre

La fête de Noël, comme à sa réelle origine, n’est plus une affaire religieuse, ou chrétienne pour être plus précis. Le concept consistant à partager un repas en famille lors du réveillon et à offrir un cadeau de noël est universel. Pendant cette célébration, les villes scintillent comme si on vivait dans un sapin de Noël géant. Les ménages cherchent à faire plaisir à leurs progénitures ; et pour les moins aisés, plusieurs actions sociales seront menées par chance, dans leurs quartiers.

Si la fête de Noël fait plus plaisir aux enfants ; la Saint-Sylvestre quant à elle, est la cérémonie préférée des plus grands. C’est l’occasion de retrouvailles, d’une grande virée nocturne ; et parfois, un peu de débauche. À minuit pile, le ciel s’illumine de toutes les couleurs, aux détonations des feux d’artifices.

Méfiez-vous des « fêteur(se)s » !

Si les fêtards sont ceux qui adorent la fête et ne ratent aucune occasion de festoyer ; appelons « fêteur » toute personne qui se joint à la célébration. Il y’en a de plusieurs catégories :

  • Les timides : ce sont ceux qui rasent les murs. Toujours dans leur coin, ils parlent très peu du début jusqu’à la fin de la fête.
  • Les palabreux(ses) : on les a vu une fois dans une autre fête ; et ils(elles) faisaient la même chose : des disputes.
  • Les casseur(se)s de carreaux : c’est les guincheur(se)s, ou pour être plus linguistiquement correct, les danseur(se)s. Pour ces personnes, c’est la musique qui fait la fête. Qu’elles soient bonnes ou mauvaises, les casseur(se)s de carreaux dansent sur toutes les musiques. Du zouk au coupé décalé, en passant par la pop ; tant qu’il resonne quelque chose qui pourrait ressembler à une chanson, leur corps n’arrêtera jamais de bouger sur la piste.
  • Les buveurs compulsifs : ils sont toujours les premiers à être saouls, mais ils sont aussi les premiers à se ruer sur l’alcool.
  • Les distingué(e)s : ce sont les personnes qui ne se mélangent pas à la masse. Non, elles ne sont pas timides ; on les voit bien rire avec d’autres et esquisser des pas de danses « à la bourgeoise » comme si elles avaient des balais dans le derrière.
  • Les fanfarons : ce sont ceux qui ne ratent pas une seconde pour se faire remarquer. Ils débarquent à la fête avec une « Hummer » ou une moto bruyante ; et continuent leur vacarme tout le long de la cérémonie.
  • Les varans : ce sont les personnes venues juste pour pécho. Leurs désirs de s’envoyer en l’air les rends parfois un peu vulgaire car trop directes. Ces personnes ne viennent jamais seules la plupart du temps.
  • Les atôtô (atortor) : ce sont ceux dont on découvre l’inexistence après la cérémonie. Ces personnes mortes qui reviennent bizarrement à la vie par on ne saurait quelle magie. Croyez-le ou pas, les revenants existent bien !
  • la liste est longue…

La fête est réussie

Les critères selon lesquelles l’on peut affirmer que la fête est réussie peuvent diverger d’une personne à une autre. Pour certains, il suffit d’avoir un buffet garni ; pour d’autres, des gens moins snobes ou encore de la bonne musique. En effet, c’est un peu de tout ça qui garanti la réussite de la célébration. Seulement, chaque personne est plus ou moins embêtée par une chose, et plus ou moins satisfaite par une autre. Toutefois, la réussite reste unanime quand :

  • Le timing est respecté (sinon à une petite marge de temps près) ;
  • Le service est impeccable (avec la nourriture et la boisson à volonté) ;
  • Il y’a une bonne ambiance (convivialité et bonne musique) ;
  • Il y’a quelque chose de nouveau (ce qu’on va appeler le clou du spectacle, le feu d’artifice qui marque les esprits).

 

L’on ne saurait conclure sans donner quelques conseils salutaires pendant ces périodes de fêtes. Il y en a pas mal, mais les plus importants restent : « ne buvez pas si vous devez prendre le volant » et « sortez couverts ! ».