Depuis le péché originel, les Hommes furent maudits. Ils n’avaient plus droit à tout ce que leur offrait le monde en cadeau. Les choses avaient bien changé. Il fallait maintenant le mériter ; semer et récolter, travailler pour pouvoir manger et subvenir à ses besoins. Mais avec le temps, ce qui était sensé être une malédiction est devenu source d’épanouissement pour certains. Cela a sans doute inspiré l’adage : « l’habitude devient une seconde nature ». À force de travailler, c’est devenu ancré en nous. Même enfant, on rêve tous de faire le métier de nos rêves.

Il n’y a point de travail honteux – Socrate

Y a pas de sots métiers

Ce slogan a fait le tour des diverses bouches du monde entier : « Il n’y a pas de sots métiers ! ». Mais quand arrive le moment d’y faire face, on regarde certains avec mépris ou on gronde notre enfant qui nous annonce qu’il veut faire la cuisine ou de la musique.

Pourtant, tous les métiers ont une certaine importance dans la société. On n’aime pas toujours les gbakamans* et leurs apprentis*, mais personne ne peut nier le bien qu’ils font à nos poches quand les taxi-compteurs deviennent hors-budget. Aussi, on peut se moquer de l’éboueur du fait qu’il fasse un métier très peu glamour ; mais grâce à lui nos maisons n’empestent pas le cocktail d’aliments pourris et plus encore. Ce sont là, parmi tant d’autres, des exemples qui font prendre conscience et nous appellent à un peu plus de tolérance ; surtout quand on sait que l’insécurité augmente avec le chômage.

Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice, le besoin. – Voltaire

Aussi, à tous les parents qui font une crise de panique quand leur enfant leur annonce qu’il veut faire de la cuisine ; Alan Wong est le chef cuisinier le mieux payé au monde. Sa fortune est estimée à plus d’un milliard de dollars. Il aurait pu s’agir de votre enfant ! De plus, quel parent souhaiterait rendre son enfant malheureux en choisissant sa carrière à sa place lorsqu’on sait que travail et épanouissement sont étroitement liés ?


Travail, épanouissement et réussite

Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. – Confucius

L’épanouissement de l’homme est très lié à son travail. Depuis l’enfance, il se conditionne à faire quelque chose qui le passionne. À 7 ans, il dit : « je rêve de devenir architecte ». C’est pour cela que savoir s’orienter dans la vie est très important. Cette même raison pousse d’autres à quitter leur emploi pour suivre leur rêve ou leur passion. Cependant, même si ce choix peut sembler fantaisiste ; il ne demande pas moins d’efforts pour briller et arriver à atteindre ses objectifs.

Il n’y a que dans le dictionnaire que réussite vient avant travail. – Pierre Fornerod

À un moment, on rêve certes tous d’être couché à la maison et d’amasser les sous ; mais on se dit toujours : « Quel travail devrais-je faire pour ça ?». Comme quoi, même le plus gros paresseux est conscient que seul le travail lui permettra de se la couler douce plus tard. À bien y réfléchir, on finit par se dire que Steve Lambert avait bien raison quand il disait que : « Le travail et l’amour nous permettent de vivre. »

Couverture Mai - Augustin Akou - 2A Consulting

Pour sa 7e édition spéciale, TCHEYA a décidé de se mettre sous le thème du travail. Et pour marquer le coup, nous avons décidé de mettre à la une, un homme pour qui le travail est une réelle passion.

Gbakaman* = chauffeur de mini-car, un transport en commun en Côte d’ivoire
Apprenti Gbaka* = assistant du chauffeur chargé d’encaisser les clients