On a tous une fois dans notre vie, sinon toujours, eu envie de monter sur le podium et entendre la foule nous acclamer ; envie d’être le meilleur et que le monde le reconnaisse, envie d’être un champion. Pour certains, ce n’est qu’une vaine utopie ou un simple titre. Pour d’autres, c’est un objectif ambitieux et il faut se tuer à la tâche. Mais une chose qu’on oublie, c’est que quelque part dans le monde, il y a bien quelqu’un qui est meilleur que nous. Être un champion, c’est plus qu’un titre, c’est dans la tête.

C’est dans la tête !

Pour être un champion, il faut se forger un mental d’acier ; ne pas se laisser abattre face aux difficultés tout en faisant en face aux réalités. Et l’une de ces réalités est que nul n’est infaillible. La preuve en est qu’il n’existe aucun champion qui n’ait jamais connu de défaites. Cependant, ce qui fait qu’ils arrivent une ou plusieurs fois en tête sur le podium, c’est parce qu’ils sont déjà des champions dans leur tête.

En effet, un champion c’est celui qui va à la rencontre de lui-même pour mieux se connaître. Il cherche à se mettre en situation, quitte le rôle de spectateur pour devenir acteur afin de rencontrer ses forces, ses faiblesses pour savoir tirer son épingle du jeu à chaque situation et devenir son propre champion. C’est pour ça qu’en fait, ils sont aussi bons. Parce qu’au fond…

Ça ne sert à rien d’être le meilleur, ce qui est important c’est d’être bon.

Christophe Malavoy

Parce que…

Pour être le meilleur, il suffit parfois que les autres soient moins bons.

Philippe Geluck

Vous voulez être un champion ? Commencez déjà par être bon ! Cela passe par de grosses gouttes de transpiration, de travail.  

Suer, transpirer pour devenir un champion !

Pour ceux qui pensent au talent, allez-leur dire que c’est une capacité qui a besoin d’être entretenue comme un corps d’athlète, arrosée commeune plante, nourrie comme un nouveau-né, sinon il décline. Quoi qu’on fasse, pour être bon, pour être un champion, il faut toujours s’exercer. Une fois qu’on connait ses forces et ses faiblesses, il n’y a que le travail qui nous permettra de nous dépasser et d’aller plus loin. C’est seulement avec ces moyens qu’on devient comme Oly Yves Roland, Champion d’Afrique de boxet haïlandaise, tchê à la une du mois d’Octobre.

Oly "La machine" Yves Roland, Champion D'Afrique de Muay Thaï, Tchê à la une d'Octobre
Couverture Octobre – Tchê à la une

Face à la pression

Une fois qu’on est champion, on a l’impression que le monde nous met la pression pour qu’on le demeure pendant longtemps. La pression monte et quand on n’y fait pas attention, on chute. En effet, la confiance met du temps à venir mais elle part très rapidement. Cette expérience montre qu’il y a du bon à bien s’entourer :

  • De personnes qui nous apaisent plutôt que celles qui nous stressent
  • De personnes franches et objectives
  • De personnes qui nous motivent et nous poussent à devenir meilleur

C’est pour cela qu’il faut garder l’esprit ouvert et se rappeler qu’être un champion, c’est d’abord dans la tête.