Le travail ! Un sujet capital dans la vie de l’homme. On en avait parlé dans l’article « Le travail, la malédiction qui nous est chère », mais il fallait qu’on y revienne. Le thème du mois de mai de TCHEYA est « Ya pas de sots métiers ». On pourrait passer des heures à en parler. On a cherché le meilleur moyen de vous faire passer le message, puis on est tombé sur un article Huffington Post. En effet, il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que des catégories de personnes qui ne réussissent jamais.

1.  Les lâches

La peur est un moteur extrêmement puissant. C’est la raison pour laquelle les candidats à la présidence affirment que leur adversaire va “détruire l’économie” et les pubs vous préviennent que “le tabac tue”. Au travail, ceux qui sont submergés par la peur ont des comportements irrationnels et destructeurs. Les collègues apeurés n’hésitent pas à accuser les autres, dissimuler les erreurs graves qu’ils ont commises, et ils ne prennent jamais la défense de ceux qui sont injustement accusés.

2.  Les Détraqueurs

Dans les livres de J. K. Rowling, les Détraqueurs sont des créatures maléfiques qui se nourrissent de l’âme de leurs victimes. Dès qu’un Détraqueur entre dans une pièce, celle-ci devient sombre et glacée, et les personnes qui s’y trouvent se remémorent leurs pires souvenirs. L’auteur a dit que l’idée lui était venue en observant des gens très négatifs, qui sont capables de plomber l’ambiance uniquement par leur présence. Les Détraqueurs imposent leur point de vue négatif et leur pessimisme à tous ceux qu’ils croisent. Avec eux, le verre est toujours à moitié vide, et la moindre contrariété tourne rapidement au drame.

3.  Les arrogants

Ils vous font perdre du temps dans la mesure où ils prennent tout ce que vous accomplissez pour un défi à relever. L’arrogance, qui trahit leur manque d’assurance, est toujours le signe d’énormes complexes. Une étude de l’université d’Akron (Ohio) a démontré que l’arrogance était liée à toute une série de problèmes en milieu professionnel. Les personnalités arrogantes travaillent généralement moins bien et sont plus désagréables que les autres. Elles ont aussi davantage de troubles cognitifs.

4.  Les tenants de la pensée unique.

Ils sont partisans du moindre effort et leur devise est : “De toute façon, on a toujours fait comme ça.” Si on vous assomme avec ce que les autres pensent soi-disant, faites attention. Personne n’a jamais accompli des choses extraordinaires en se limitant au statu quo.

5.  Ceux qui n’ont jamais de chance.

Ils n’hésitent pas à justifier leur manque de réussite par un manque d’opportunités. Pourtant, si un petit coup de chance peut effectivement vous donner l’impulsion qui manquait, travailler dur est la clé du succès. Ce que ces personnes ne comprennent pas, c’est qu’elles ne sont pas victimes de la situation mais de leur état d’esprit.

6.  Les impulsifs

Certaines personnes sont absolument incapables de maîtriser leurs émotions. Elles vous agressent et s’imaginent des choses, tout en pensant que vous êtes la cause de leur mal-être. Elles ne font pas du bon travail car leurs émotions les empêchent d’y voir clair et leur absence de self-control les isole de plus en plus. Méfiez-vous d’elles : le moment venu, vous leur servirez d’exutoire.

7.  Les victimes

On les reconnaît difficilement car on commence par leur témoigner de l’empathie. Avec le temps, on se rend toutefois compte qu’elles sont constamment en demande. Elles n’assument pas leurs responsabilités, car elles se font une montagne du moindre obstacle. Pour elles, les échecs ne servent pas à se remettre en question afin de mieux faire la fois suivante, mais à baisser les bras.

8.  Les bonnes poires

Difficile de ne pas éprouver de la sympathie pour elles. Elles se retrouvent à faire du baby-sitting pour le patron — un dimanche! — alors qu’elles ont travaillé très tard la veille. Pour différentes raisons, les bonnes poires (qui ne sont souvent pas là depuis longtemps) laissent faire, jusqu’au jour où la rivière se transforme en océan déchaîné. On a tout à fait le droit de négocier son salaire, de dire non, et de remettre en question la façon dont certaines choses se font dans la boîte. Pour être respecté, il faut savoir défendre ses droits au bon moment.

9.  Ceux qui n’arrêtent pas de s’excuser.

Pour chaque personne qui ferait bien de reconnaître ses torts, il y en a une autre qui le fait trop souvent. Les gens qui n’ont pas suffisamment confiance en eux s’excusent sans arrêt d’avoir proposé telle idée ou fait telle chose. Ils ont peut de l’échec et pensent que ces excuses à répétition les en protégeront. En fait, elles dévalorisent leur contribution, et leurs suggestions sont rarement retenues. Il est important d’accorder sa voix et sa posture physique à ses idées. Ne les exprimez surtout pas sous forme de question. Si vous estimez que ce que vous dites mérite d’être entendu, assumez, et faites part de votre opinion sans vous excuser.

Aucun de ces comportements n’est susceptible, à lui seul, de vous empêcher d’évoluer au travail, car ils peuvent être corrigés grâce à l’intelligence émotionnelle. Il suffit de faire preuve d’un peu de lucidité, et d’avoir réellement envie de changer. Pour la couverture de ce mois, mettons quelqu’un d’inattendu.