En vérité, rien ne pourrait empêcher la culture de triompher. L’Abissa chez les N’zima Kotoko en est la preuve. Cette célébration marquant la nouvelle année chez les bassamois a failli encore une fois ne pas avoir lieu. Cependant contre toute attente, l’Abissa a été célébré comme il se devait.
L’édition 2019 a failli ne pas avoir lieu
L’Abissa n’avait pas été célébré en 2018 pour des raisons politiques et organisationnelles. On se souvient que tout était pourtant prêt cette année-là. Cependant, quelques semaines avant le lancement officiel des festivités, des troubles sociaux ont remué la ville. Pendant ces troubles, le lieu et les installations prévues pour les fêtes ont tous été saccagés. Suite à ces incidents, l’Abissa 2018 n’a pu se tenir.
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C’est une situation qui a un peu attristé toute la ville. L’Abissa au de la d’être une célébration culturelle, est en effet une vitrine qui permet d’admirer de près la beauté et l’histoire de la belle ville de Grand-Bassam. En plus cette fête est devenue un évènement incontournable pour la plupart des entreprises qui en profitent pour se faire mieux connaître. Sur le plan économique, l’Abissa a une part dans l’évolution et la croissance du peuple N’Zima. Une année de plus sans cette cérémonie aurait été un gros manque; mais heureusement, pour cette année 2019, le génie de l’Abissa a donné son accord.
L’Abissa 2019, célébrée contre tout attente
Planifié sur une semaine comme il en est de coutume ; l’événement a été annoncé en lors d’une conférence de presse de le 14 septembre 2019. Lors de cette conférence de presse qui s’est tenue au sein de la cour royale, les membres de l’organisation ont donné le thème et le programme de l’Abissa 2019. Mais contre toute attente, la ville de Grand-Bassam, surtout le quartier France a été victime d’une inondation. Ce malheureux évènement a amené les organisateurs à repousser la date de la fête du nouvel an N’Zima.
Finalement, pour le grand bonheur de tous, l’Abissa a pu tenir ses promesses. La ville de Grand-Bassam a été prise par tous les amoureux de la culture N’Zima.
Les deux derniers jours, le samedi 30 novembre et le dimanche 1er décembre ont été les jours les plus chauds. On pouvait sentir la ferveur et toute la richesse du peuple N’zima à travers le son et les rythmes que les instrumentistes et chansonniers entonnaient dans la ville.
Transporté par des porteurs et devancé par des dignitaires de la cour royale, Sa Majesté Amon Tanoh, Roi des N’zimas Kôtôkô a fait son entrée sur la place comme garant de la culture de son peuple. Pour cette édition 2019, l’Abissa a bien respecté son thème qui était de favoriser la cohésion sociale et de raffermir les liens familiaux. Pari gagné !
