TCHEYA est parti à la rencontre de Kahi Lumumba, Co-fondateur et CEO de Totem Expérience et Adicom Days. Cet homme d’origine congolaise et petit-fils de l’icône Patrice Lumumba, a réunit l’Afrique et ses talents à travers la plateforme qu’est ADICOMDAYS. L’Afrique bouge et possède des figures qui inspirent à fait bouger les choses, Kahi en est une. Le temps d’un interview, Kahi Lumumba nous parle de ses entreprises et de sa vision panafricaine.
Qu’est-ce que TOTEM Expérience ?
Totem Expérience, c’est une vision de faire la promotion de la créativité africaine ; c’était ça l’idée de base et ça l’est encore aujourd’hui. Cependant, elle se matérialise différemment. Au départ, avec un webzine, on racontait des histoires sur la créativité digitale en Afrique. Ensuite, il y a cinq 5 ans nous avons eu cette évolution. On s’est rendu compte que ce qu’on aimait, c’était de raconter des histoires, créer du contenu ; et qu’il y avait tout un écosystème qui était demandeur de ces éléments. Du coup, on s’est transformé en agence digitale qu’on définit aujourd’hui comme un laboratoire de créativité digitale pour l’Afrique.
Notre vision est vraiment de booster et développer cette créativité digitale en Afrique. Comment ? En racontant des histoires qui vont capter l’attention des cibles de nos clients ; et après avoir capté ces attentions, ils vont pouvoir transmettre le message aux commerciaux. Ça va être des contenus humoristiques, pédagogiques, informatifs, des contenus avec de l’émotion qui vont capter l’attention des internautes et plus facilement permettre de transmettre des messages commerciaux.
Aujourd’hui, on a plusieurs bureaux : Abidjan, Paris, Conakry, Cotonou. Nous sommes en train de travailler également sur Dakar et avons réalisé des projets dans une dizaine de pays ; beaucoup en Afrique centrale : Congo, Cameroun, même au Ghana également aux Maghreb (Maroc). Nous travaillons aussi avec des groupes internationaux qu’ils soient basés en Europe à Paris ou sur le continent. Aujourd’hui, on est presqu’une vingtaine de personne. Voilà un peu ce que représente Totem Expérience.
Que proposez-vous de façon concrète ?
De façon concrète, ce qu’on va proposer va se diviser en trois piliers. Soit nous allons proposer au client de prendre en main tous leurs réseaux sociaux et là, il y a l’équipe dédiée qui va s’occuper de leur Facebook, Twitter, Instagram, etc. Soit nous allons travailler sur une campagne virale ; pour des clients qui ont des besoins ponctuels du style (lancement d’un produit, fête des mères, fête de Noel…), on va travailler sur du contenu viral en collaboration avec notre réseau d’influenceur. Aujourd’hui, nous avons plus de 1000 influenceurs en Afrique francophone avec qui nous travaillons. Et le troisième axe, ça va être la formation et la veille à travers la marque ADICOM ACADEMY, un événement ADICOMDAYS où on réunit justement tout l’écosystème pour distiller les bonnes pratiques du secteur et pour permettre aux acteurs de s’inspirer les uns les autres.
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Quel est le but des ADICOMDAYS ?
ADICOM veut dire Africa Digital Communication. Le but d’Adicom, c’est encore une fois de répondre à un besoin ; ce besoin qu’ont les communicants de rencontrer les personnalités influentes du web. Parce que ces communicants ont besoin de plus d’authenticité dans leur message, de plus de viralité et surtout de comprendre les codes de ce monde digital que ces personnalités influentes ou ces créateurs de contenus ont puisqu’ils sont sur les réseaux sociaux au quotidien.
C’est en partant de ce constat qu’on a créé ADICOMDAYS, pour vraiment créer une plate-forme physique. On s’est dit, c’est vrai qu’on se suit sur les réseaux ; mais rencontrons-nous une fois par an de manière physique. Alors, on fait des partenariats avec des cabinets qui ont des analyses, des études dans le secteur du digital. On fait venir de gros acteurs comme Google, Facebook et Twitter qui viennent un peu nous expliquer les enjeux qu’ils ont sur le continent. On a des études de cas de responsables communications qui nous expliquent comment ça bien matché eux. Ensuite, on a des influenceurs qui sont valorisés voire récompensés à travers notre cérémonie des awards. En somme, l’idée des ADICOMDAYS, c’est vraiment de célébrer cette créativité digitale africaine sous toutes ses formes. D’ailleurs, j’en profite pour vous donner rendez-vous à Dakar les 18 et 19 juin, où il y aura la quatrième édition des ADICOMDAYS*.
*Les ADICOMDAYS ont été reporté à une date ultérieure en raison du COVID-19.
Kahi Lumumba nous parle du métier d’influenceur dans la vidéo ci-après
Face à tout ce travail accomplit et à accomplir, qu’est-ce qui vous maintient motivé ?
Mon moteur est vraiment lié à l’impact social. Dans mon domaine, c’est la possibilité de permettre aux personnes dans notre écosystème de passer à cap. Pour les influenceurs, ma motivation c’est de leur permettre de se professionnaliser et d’encaisser encore plus de cachets. Pour les professionnels que je rencontre, ma motivation est de les faire briller en interne et d’être valorisé. On est vraiment sur de l’humain et c’est pour cela que la partie formation est notre priorité aujourd’hui. C’est ce qui permet d’avoir le plus d’impact dans notre écosystème. Nous sommes en train de maitriser nos process afin de pouvoir le dupliquer dans les différents pays où on exerce.
Ce qui me motive, c’est surtout de faire de grandes choses pour le continent africain. C’est une vision panafricaine parce que je me dis que si nous ne le faisons pas, personne ne le fera.
Studio : Light C-D Design
DA : Milka Kouakou
