Oly Yves Roland est un champion qui a dû suer pour se hisser au sommet. C’est cet homme que TCHEYA a bien voulu mettre à la une pour ce onzième numéro.
Peu de personnes connaissent son nom, mais il est détenteur de plusieurs titres :
- Finaliste au championnat d’Afrique 2017 IFMA African Cup – 2017
- Champion d’Afrique de l’Ouest – 2017
- Médaille de bronze au Royal WorldCup – 2016
- Meilleur Sportif Espoir – 2015
- Médaillé de bronze au championnat du monde IFMA – 2015
- Champion de Côte d’Ivoire +91 KG – 2013
- Finaliste au championnat de Côte d’Ivoire +91 KG – 2012
TCHEYA est allé à sa rencontre pour découvre ce onzième Tchê à la une.
Photo : Junior Fiéni 
Photo : Junior Fiéni
Découvrez Comment devenir un champion comme Oly
TCHEYA : Qu’est-ce qu’on ne sait pas sur Oly ?
Oly Yves Roland : Je suis Oly Yves Roland à l’état civil, Oly c’est mon nom de famille. Je suis champion de Boxe Thaïlandaise national et à l’international. J’ai à mon actif plusieurs titres. Je suis fondateur d’un club de boxe. J’ai 30 ans et je vis en Côte d’Ivoire.
Comment êtes-vous arrivé à la Muay Thaï (Boxe Thaïlandaise) ?
Dejà, depuis mon enfance j’étais un peu turbulent (rires). Je suis arrivé à la boxe en 2008. En fait, c’est en 2008 que je découvre que la boxe se pratique ici en Côte d’Ivoire. Je venais de déménager dans mon nouveau quartier, à la Riviera. J’ai pris attache avec l’un des clubs ; je rencontre la personne derrière ce club (Maître Wilfried). Et c’est parti comme ça et ça ne s’est pas arrêté. Je suis encore là et aujourd’hui, j’ai ma propre équipe.
Quels conseils donnerez-vous à ceux qui vous suivent ?
Le conseil que je peux donner, c’est de ne jamais renoncer. Il faut croire en ses rêves. Avec beaucoup de prières, un bon entrainement et un bon plan, on finit toujours par atteindre ses objectifs. Il faut rester concentré. Il y aura toujours des gens qui voudront vous décourager. Dites-vous que cela est normal ; ça fait partie de la vie. Donnez-vous pour que ceux qui disaient qu’on a choisi le mauvais chemin puissent dire « même moi je n’y croyais pas, mais il a prouvé par son travail et son abnégation qu’il était fait pour ça. »
