Olivier Kissita est un jeune acteur, réalisateur français d’origines congolaise et guadeloupéenne. Beau et charismatique, il est l’acteur vedette de la série à succès Cacao.  Tchê à la une de cette rentrée , nous sommes allés à la rencontre de l’acteur qualifié par les médias comme étant le James Bond noir, afin d’en apprendre plus sur lui.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir acteur ?

Je suis issu d’une famille cinéphile, qui a toujours adoré le cinéma. Chez moi, on adorait les Denzel, Spike Lee, Wesley Snipes d’une part, et les Bruce Lee, Jackie Chan, Jet Li d’autre part. J’ai aussi toujours aimé l’animation japonaise. Mais je crois que le fait d’avoir vu mon père pleurer au cinéma devant Amistad est l’une des choses qui m’a le plus marqué par rapport au pouvoir de l’audiovisuel. C’est un peu tout ça qui m’a donné l’envie d’être acteur.

Quelle direction souhaiteriez-vous pour votre carrière ?

J’aimerais continuer, approfondir, aller plus loin.

Pour le côté acteur, à court terme, j’aimerais avoir des rôles importants dans de beaux longs métrages. Puis ensuite, je vise l’oscar du meilleur acteur 🤣!

Et étant donné que je réalise aussi, j’aimerais à court terme réaliser la série tv sur laquelle je bosse en ce moment…

Que fait Olivier Kissita en dehors du cinéma ? (professionnellement parlant)

Le cinéma occupe toute ma vie professionnelle !

Vous êtes l’acteur vedette de la série Cacao, quels sont vos sentiments suite à ce tournage ?

Je suis très reconnaissant. Ce fut une expérience enrichissante grâce à laquelle j’ai rencontré pleins de gens très talentueux. Les retours ont été très positifs et encourageants pour la suite. Et puis surtout, travailler en Afrique sur de super projets est pour moi un rêve devenu réalité.

Avez-vous joué dans d’autres productions ?

Oui, par exemple dans CUT diffusée sur France 3, France O et Tv5 Monde, Barbershop de Canal Plus, plusieurs de mes productions comme L’Art de la Guerre des Sexes, 10 Years ou YouTuber.

Comment la tournée africaine s’est déroulée pour le long métrage : L’art de la guerre des sexes ?

Cette tournée qui a débuté en Côte d’Ivoire rencontre un super succès. Je suis très heureux des avis du public et des professionnels concernant mon film L’Art de la Guerre des Sexes. Et, c’est un honneur pour moi de pouvoir dispenser des ateliers avec des passionnés de cinéma. L’énergie est extraordinaire!! Ça promet pour la suite!

Selon vous le cinéma ivoirien, voire africain est-il outillé pour faire face à la concurrence internationale ?

Pour faire face à la concurrence internationale, le cinéma africain doit encore plus être soutenu par les services publiques et grandes institutions spécialisées dans le domaine. Aussi, les pays doivent jouir d’une stabilité et d’un développement conséquents. Mais l’Afrique n’a pas à rougir ; tout le monde est intéressé par elle et elle a de magnifiques histoires à raconter.

Comment pourrait-on, selon vous, cultiver chez les ivoiriens l’envie de voir les productions locales ?

Ce qui est magnifique en Côte d’Ivoire, c’est que les ivoiriens consomment local. Il faut continuer à parler de thèmes qui les ressemblent, où ils se retrouvent… Par ailleurs, plus il continue à y avoir croissance, développement et prix raisonnables, plus les ivoiriens iront voir les productions.

Que changeriez-vous si vous avez la possibilité de le faire dans le cinéma africain ?

Je rajouterais au système plus de financements intéressants, plus d’infrastructures, plus de partenaires, plus de confiance envers les réalisateurs, producteurs, scénaristes… Plus d’écoles et plus de professionnalisation…

Tes projets à court et long terme

  • Je continue ma tournée africaine, qui s’ouvrira sur une européenne et américaine.
  • ensuite je réalise ma série Tv africaine révolutionnaire!
  • Je continue à jouer dans des projets super!!!…

Et Je remporte l’oscar du meilleur acteur… et du meilleur réalisateur!!!! Haha 😂

Découvrons un peu plus Olivier Kissita à travers cette vidéo

Photos : Henry Boadu – DA : Arnaud Kone – Stylisme : Kephale / Black gentleman
Remerciements : Princesse Momo / Fatou Traoré