Le Contrat de désendettement et de développement (en abrégé C2D) constitue le principal volet bilatéral additionnel français de l’initiative PPTE. Il a été conçu dans le but d’alléger de la dette des pays en développement et leur permettant de financer des projets de développement. C’est dans ce cadre qu’à été initié le projet INFJ. C’est un projet grâce auquel les ivoiriens et même les Étrangers bénéficieront d’un institut de formation judiciaire. L’objectif général de ce projet C2D est de contribuer au renforcement du système judiciaire, éducatif et pénitentiaire. Aussi vise-t-il à la promotion et à la protection des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Un nouvel institut de formation pour le personnel judiciaire et pénitentiaire

Ce nouveau cadre de INFJ de Yamoussoukro va permettre d’accoitre la capacité d’accueil des personne à former. En effet, pour un pays comme la Côte d’Ivoire ; la bonne formation des ressources humaine est un principe de démocratie et d’équité. Aussi, en aspirant a l’émergence dès 2020, disposer de personnels judiciaires et pénitentiaires bien formés, fait partir des critères de bonne gouvernance et de l’amélioration de l’environnement des affaires, exigés dans les relations de coopération bilatérales ou multilatérales.

Voila en somme, ce qui justifie la construction de cette infrastructure qui répond au normes internationales.

« Mieux, l’on forme les animateurs de la justice, mieux, le droit est dit et plus, les populations sont satisfaites » déclare le Ministre de la justice et des Droits de l’homme, Sansan Kambiré.

M. Sansan Kambiré à la première pierre de l'INFG

    M. Sansan Kambiré

Une collaboration France/Côte d’Ivoire satisfaite

Les travaux de construction de cette nouvelle institut ont été lancé le 16 février 2018, à Yamoussoukro. À cette occasion, le Ministre de la justice et des Droits de l’homme a traduit la ferme volonté du gouvernement à hisser haut sa justice. Quant au gouvernement français, S.E.M. Giles Huberson, Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, a exprimé sa joie à travers ces quelques mots :

« La France est fière de participer au développement de tels objectifs à travers le mécanisme du C2d ; et d’avoir mobilisé un peu plus de 55 milliards de Fcfa pour renforcer le fonctionnement du système judiciaire de la Côte d’Ivoire et faciliter l’accès des citoyens à la justice (…). Ces actions représentent environ 30% du montant global du C2d Justice »

L’INFJ de Yamoussoukro va regrouper quatre grandes écoles de formation initiale et continue des magistrats et greffes de la protection judiciaire. Il aura une capacité d’accueil de 500 étudiants ; dont 150 pour l’école des greffes, 100 pour l’école de la magistrature, 50 pour l’école de la protection judiciaire de la jeunesse et 200 pour l’école de l’administration pénitentiaire. La formation continue vise quant à elle, 2030 participants par an.